Un poète qui prend plaisir à faire plaisir et à être compris

L’accessibilité des écrits de Bertrand Nayet passe par la simplicité

Dans son nouveau recueil de poèmes, Bertrand Nayet capte les souvenirs, les émotions et les moments de sa propre vie.

« Ce deuxième carnet, d’une série de trois carnets, c’est moi. J’exprime le bon et le moins bon », dit l’auteur de à deux degrés du paradis – Les carnets de mythologies appliquées – deuxième carnet.

Nayet est né en France et est établi à Saint-Norbert, Manitoba. Son premier carnet a gagné le Prix littéraire Rue-Deschambault. C’est une série de poèmes de personnages qui ont vécu avant lui.

« Tout prix littéraire est une bonne chose, pour la personne qui le reçoit. C’est une sorte de reconnaissance que ce qu’on a écrit a été lu et compris. On est compris », dit Nayet.

Le deuxième carnet prend son titre de deux définitions du mot degré. Il indique la température et aussi la longitude et latitude sur une carte.

« L’humain est toujours à deux degrés du bonheur, et aussi de la souffrance », dit Nayet.

Parmi ces poèmes, il aime particulièrement ceux écrits pour son fils et sa fille. Il note aussi un poème inspiré d’un bar de Saint-Boniface, poème qui parle d’un fermier qui a perdu sa ferme. « Quand j’allais au Nicolette, ça paraissait un lieu plein de désespoir, une combinaison des lieux et des gens. Mes parents ont perdu leur ferme dans les 1980, et ça a resurgi. »

Nayet a commencé à dessiner avant savoir écrire, et il a aussi illustré son livre. Pour lui, créer c’est une habitude. « J’ai toujours un crayon sous la main. »

Bertrand Nayet
Bertrand Nayet

Quand les gens comprennent sa poésie, il est heureux. « Ça me fait bien chaud au cœur », dit-il. « J’essaie d’écrire le plus simplement possible pour être compris par le plus de gens possible. Je joue avec les mots comme l’artiste joue avec les couleurs. L’objectif est de s’amuser et de trouver la joie en créant. »

Après avoir enseigné le français et le théâtre au secondaire, Nayet a pris sa retraite l’année passée. « C’est la poésie que j’aimais le mieux enseigner », dit-il. « Avec la poésie, il n’y a pas vraiment de mauvaises réponses. On porte attention aux images et les émotions évoquées en nous. On ne peut se tromper. »

Quand les gens comprennent sa poésie, il est heureux. « Ça me fait bien chaud au cœur », dit-il. « J’essaie d’écrire le plus simplement possible pour être compris par le plus de gens possible. Je joue avec les mots comme l’artiste joue avec les couleurs. L’objectif est de s’amuser et de trouver la joie en créant. »

Après avoir enseigné le français et le théâtre au secondaire, Nayet a pris sa retraite l’année passée. « C’est la poésie que j’aimais le mieux enseigner », dit-il. « Avec la poésie, il n’y a pas vraiment de mauvaises réponses. On porte attention aux images et les émotions évoquées en nous. On ne peut se tromper. »