Depuis des années, Joanne Therrien a collectionné plus de 6 000 cartes postales anciennes, plusieurs de plus d’une centaine d’années.
Maintenant, elle va intégrer ces images dans une série de livres historiques canadiens qui seront publiés en français et aussi en anglais.
« Je suis une deltiologiste (collectionneuse de cartes postales anciennes) depuis plusieurs années », dit la résidente du Vieux Saint-Boniface.
« Les lecteurs aiment l’histoire et les anciennes photos. »
Le Vieux-Québec en cartes postales anciennes, le premier livre dans la série, partage des images de sa collection et des archives, offrant un regard sur les lieux du Vieux-Québec il y a bien des années.
Les images reflètent ce qui était, ce qui a maintenant changé, et ce qui reste pareil.
Therrien habitait le Vieux-Québec pendant 12 ans, et travaillait sur la Grande-Allée au cœur du Vieux-Québec.
Là, elle explorait la ville, prenant son lunch dans des bâtiments historiques construits il y a des centaines d’années, et elle marchait dans le vieux port.
« J’étais fascinée par les histoires de la région, les épreuves que les gens ont subies et leur survie grâce aux Autochtones qui les ont aidés. La forteresse est unique en Amérique du Nord, et l’architecture des bâtiments historiques est remarquable », dit-elle.
Ce livre sera d’un intérêt spécial pour les visiteurs du Vieux-Québec, et autres qui veulent connaitre son histoire par les images des cartes postales anciennes. « Les lecteurs vont découvrir un peu de l’histoire des lieux », dit-elle.
« Ils vont aussi apprécier les contributions uniques des cartes postales anciennes aux traces écrites de notre histoire. »
La journaliste francophone Martine Bordeleau a coécrit ce premier livre dans la série, et Véronique Togneri, ancienne graphiste pour La Liberté, l’a conçu.
Pour Therrien, la série est un rêve devenu réalité.
Elle a eu l’idée il y a environ huit ans quand elle a incorporé quelques cartes postales dans ses beaux livres au sujet de la Cathédrale de Saint-Boniface et L’Esplanade Riel et le Pont Provencher.
« J’étais prête à le publier, et puis la pandémie est arrivée. Alors, ça m’a pris trois années de plus. »
La collection de Therrien comprend environ 50 cartes postales anciennes que lui a léguées sa grand-mère. Elle continue d’ajouter à sa collection et elle en a donné plusieurs aux archives.
« Les photos ou les illustrations sur une carte postale nous donnent une vue du passé », dit-elle, « et au verso, les timbres, les marques postales, et les petits mots adressés à un bien-aimé nous donnent un certain je ne sais quoi. »